Frank Ntilikina, le prince de New York !

Dernier joueur Français drafté cet été par les Knicks de New York, Frank Ntilikina poursuit son apprentissage de la NBA avec maintenant près d’un mois de compétition. Une chose est sûre, le public est déjà fan de notre Frenchy !

« J’ai souvent été étiqueté « espoir » et c’est un terme que j’aimerais bien faire disparaître : j’espère un jour ne plus être cet espoir, mais un vrai joueur confirmé. »

Frank Ntilikina knicks

Elevé dans une famille qui lui a inculqué le gout de l’effort, le joueur revient sur son parcours et les valeurs qui font de lui la nouvelle étoile montante du basket. Témoignage.

« Je suis né en Belgique, mais la ville que je considère comme ma maison, c’est Strasbourg où j’ai grandi avec ma mère et mes demi-frères. Ma mère a toujours voulu que nous grandissions dans les meilleures conditions : elle a énormément travaillé pour nous offrir ce dont nous avions besoin. Quand je repense à tout ce qu’elle a fait pour nous, c’est inimaginable… Mes frères ont aussi beaucoup travaillé pour être là où ils sont aujourd’hui ; l’un est chirurgien et l’autre un excellent kiné. Je suis fier d’eux, je les ai vu se donner à fond quand j’étais petit et c’est de cette façon-là que j’ai grandi, en voyant la famille bosser dur pour obtenir ce qu’elle voulait. J’ai rêvé d’être un joueur NBA et grâce à ces valeurs familiales, c’est devenu un objectif que j’ai atteint. Ils n’ont pas eu de mal à me voir partir parce que tout ce que je suis en train de faire, c’est pour réaliser mes rêves et mes objectifs. Ils sont vraiment motivés et sans cesse à me dire qu’il faut que je taf, qu’il faut que je fasse bien les choses sur le terrain.

Frank Ntilikina

Le basket, c’est le sport que j’ai toujours le plus aimé. Quand on allait au parc avec mes frères, on jouait au basket. Ils se sont inscrits dans un club et j’ai suivi leur exemple, c’est comme ça que ça a commencé. J’ai des flashes de mes premiers entraînements, d’un super tournoi sur le parking d’un centre commercial, et aussi des premières défaites où je rentrais chez moi en pleurant parce que je perdais les matchs… C’est devenu sérieux vers 11 ans en intégrant les sélections départementales, régionales puis les pôles Espoir. Les coachs nous parlaient de joueurs pros aux mêmes parcours que nous – on garde l’idée dans un coin de la tête et on commence à se dire que c’est possible pour nous aussi…

J’ai souvent été étiqueté « espoir » et c’est un terme que j’aimerais bien faire disparaître : j’espère un jour ne plus être cet espoir, mais un vrai joueur confirmé. Je suis fier d’être l’un des joueurs les plus décorés de la ligue française ou le français drafté le plus haut mais pour être honnête, ce ne sont pas des choses dont je parle souvent. Ce dont je parle le plus avec mes proches, c’est justement ce que je peux aller chercher après, ce que je peux atteindre ensuite. Quand j’ai appris pour les Knicks, c’était un des plus beaux jours de ma vie. Depuis pas mal d’années, je me lève à 2 heures du matin pour regarder la Draft en direct. Je voulais le vivre pleinement pour moi donc j’ai demandé à ma
famille et à mon agent de ne surtout rien me dire s’ils savaient quoi que ce soit, que ce soit bon ou pas – même si je me doutais qu’il y avait quelque chose avec les Knicks.
On était assis à table, j’ai remarqué que mes proches commençaient à se faire des petits signes et mon téléphone a commencé à vibrer, à sonner : à ce moment-là, j’ai réalisé que j’allais être un joueur des New York Knicks… Et franchement, c’était le rêve de ma vie.

Frank Ntilikina

J’ai grandi avec l’American Way of Life, les films, les musiques, les clips, la NBA, des joueurs comme Russell Westbrook ou des modèles comme Will Smith. New York, c’est la ville qui me faisait le plus rêver. Aujourd’hui, à chaque fois que je lève la tête et que je
vois tous ces buildings, je me dis « wow, j’y suis ! ». À 19 ans, on n’a pas encore vécu tout ce qu’il faut vivre en tant que joueur NBA, il faut gagner cette l’expérience. Les joueurs ici sont de vrais athlètes – ça se voit à la pression défensive, aux actions spectaculaires, au rythme plus physique… Il va falloir travailler très dur pour m’adapter à ce nouveau monde et à ce style de jeu. J’ai de la chance, je suis bien entouré : il y a pas mal de joueurs français, des anciens co-équipiers comme des adversaires contre qui j’ai joué en championnat de France, qui m’aident dans cette nouvelle aventure. Mon rêve ultime ? Être le meilleur moi. Mon objectif serait de devenir Rookie of the Year et d’atteindre les playoffs avec les Knicks – pourquoi pas? Je suis en train de vivre un rêve et ça me motive à aller chercher plus, encore plus loin, toujours plus loin, tous les jours… »

Affaire à suivre…

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